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16. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174

Quoique de toutes les pièces tirées de l’Ecriture, Athalie soit celle où l’on a le plus fidèlement suivi le texte sacré, on y a ajouté des circonstances qui ne servent qu’à justifier l’attentat. […] Vice et vertu, tout est chez lui sur la même ligne ; tout lui est égal, pourvu qu’il s’amuse ; religion, mœurs, gouvernement, rien ne l’arrête, rien n’est sacré pour lui que son plaisir. […] Rien n’est sacré pour moi, dès qu’il s’agit de vous. […] Sur ton autel sacré, Mars, reçois nos serments. […]  (Phocion) J’appelle un Roi Tyran quand il aime le crime : Ce nom dans un Tyran n’est plus sacré pour moi.

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