« Un barbare à qui l’on vantait la magnificence du cirque et des jeux établis à Rome, demanda : les Romains n’ont-ils ni femmes ni enfants ? […] Il y a partout des passions nationales et constitutives de la société ; tel était l’amour de la domination chez les Romains, l’amour de la liberté chez les Grecs, l’amour du gain chez les Carthaginois ; tel est parmi nous l’amour de la gloire, ou du moins celui de l’honneur. […] Rousseau, si Titus sacrifiait l’orgueil des Romains, tout injuste qu’il nous semble, au tendre et vertueux amour que nous ressentons avec lui. […] Une différence non moins sensible dans les mœurs de la société, dont la comédie est le tableau, y a fait substituer des femmes libres et honnêtes aux esclaves et aux courtisanes des comiques Grecs et Romains. […] Mais qu’il plaise aux Romains de faire un crime à leur Empereur d’épouser une Reine, cet orgueil nous irrite, loin de nous toucher.