Que le bonheur de Titus qu’il acheteroit aux dépens de la félicité des Romains, ne doit plus nous intéresser, parce que nous ne craignons plus de le voir malheureux. […] Mais comme dans ce denouement il ne s’agiroit pas seulement de lui, mais du sort de l’Empire, après nous être mis à la place de Titus, mettons-nous un moment à la place des Romains, qui vont être privés du bonheur dont ils espéroient jouir sous son regne. […] On ne s’habille plus comme les Romains ; mais l’élevation des sentimens ne dépend point de l’habillement : la noblesse de l’ame est de tous les tems, & n’est point sujette aux vicissitudes de la mode.