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28. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74

Au reste, c’est proprement le Roi qui donne cette portion du profit, puisque ce n’est ni par charité ni par religion, mais par l’ordre exprès du Roi, que la Comédie Française est obligée sur sa recette de délivrer une portion fixée à l’Hôtel-Dieu. […] Il n’en reste aucun vestige sous les Rois de la seconde race. […] Il est vrai que le Roi et le Parlement les laissèrent faire, et même les favorisèrent ; mais on ne tarda pas longtemps à s’en repentir. […] Nonobstant ces défenses, ils recommencèrent leurs comédies le mois de septembre suivant, par jussion expresse du Roi. […] Cette pension se payait encore en 1608, comme il paraît par une lettre du Roi à M. de Sully pour la faire payer (Mémoires de Sully, Tom.

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