.), parlant du Roi de Babylone : « Il ne garda pas longtemps, dit-il, la réputation d’un bon Prince ; il donna des fêtes plus longues que la loi ne le permettait, il représenta des comédies qui faisaient pleurer, et des tragédies qui faisaient rire ; ce qui était passé de mode à Babylone. » Comment ce même homme qui dans le siècle de Louis XIV fait un mérite à ce Prince d’avoir favorisé le théâtre, d’y avoir lui-même paru, et ajoute que ce serait une idée d’Attila, Roi des Huns, de vouloir le supprimer, comment a-t-il pu faire un crime au Roi de Babylone d’avoir fait représenter des comédies ? […] Il a cru dire un bon mot dans l’antithèse « des tragédies qui font rire, et des comédies qui font pleurer », et lancer un trait de satyre contre « le comique larmoyant » de Nivelle. […] Il faut que vous soyez plus fou qu’eux d’applaudir aux extravagances des Patriciens, d’écouter les rôles que jouent les Fabiens, de rire des soufflets que se laissent donner les Mamerques : « Nec tamen ipsi ignoscas populo, populi frons durior hujus qui sedet et spectat hiscania Patriciorum, planipedes audit Fabios, ridere potest qui Mamercorum alapas. » N’a-t-on pas vu Gracchus se battre effrontément et à visage découvert, sans même cacher les marques de sa qualité, sa veste dorée, ses riches cordons, fuyant à toute jambe dans l’arène ?