Je ne pouvois m’empêcher de rire en voyant ce superbe appareil d’une guerre en peinture. […] Comme le François rit de tout, & de lui-même, on joua sur le théatre cette expédition guerriere, intitulée le Camp de Compiegne, où l’on représentoit ce qui s’étoit passé, tournoit les Dames en ridicules, & par une parodie d’action, une comédie de la comédie, qui la représentoit assez bien. Le Roi en rit, & avec lui toute sa Cour. […] Cet homme étoit aussi singulier que son spectacle, bouffon, facétieux, toujours le mot pour rire, portant un habit d’Arlequin. […] C’étoit une vraie comédie : on voyoit les Officiers, insensibles à la perte de la bataille, les uns rire, les autres pleurer à la lecture de ces lettres.