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366. (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62

C’est donc une erreur aussi grossière que ridicule, de croire les Comédiens moins honnêtes gens que d’autres, supposé leur conduite aussi exempte de blâme que leur Profession. […] Cela serait ridicule : et bien que par malheur il arrive un scandale, et qu’on en prenne occasion de pécher, c’est un scandale passif et non pas un scandale actif, (pardonnez-moi ces termes de l’Ecole) c’est une occasion prise et non pas une occasion donnée, qui est la seule qu’on ordonne d’éviter ; car pour l’autre il est impossible de s’y opposer, et quelquefois même de la prévoir. […] Il était beau de voir les Prêtres, les Diacres et les Ministres des Autels représenter des personnages, à quoi je ne puis donner d’autres noms que ridicules, en l’honneur de saint Estienne, de saint Jean, ou des saints Innocents !

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