La Comédie d’un air enjoué, nous présente un tableau naif de nos ridicules ; tel s’amuse de la copie d’un petit maitre, d’un dissipateur, d’un méchant, dont il est souvent l’original. […] De simples ridicules deviennent souvent des vices dangereux. On prétend que la Comédie ne corrige les hommes que de quelques ridicules, assez peu importans à la société. […] On devrait, selon moi, trouver que le Théâtre fait un grand bien aux mœurs & à la société, en nous reprenant, même pour des ridicules très-légers. […] Enfin le Théâtre qui nous découvre nos erreurs les plus dangereuses, reprend aussi de mille ridicules, qui paraissent d’abord des bagatelles, mais qui, envisagés sérieusement, deviennent des vices repréhensibles & qui troublent la société.