On n’en doutera pas si l’on considere qu’elles sont sifflées, et passent pour froides et pour ridicules, si elles ne touchent délicatement quelque passion, et si la representation qu’on en fait ne la rend en quelque sorte contagieuse, et ne l’inspire aux spectateurs. […] On ajoûte que la Comedie en particulier tourne le vice en ridicule, et est par là même plus propre à le décrediter que les plus fortes invectives des Prédicateurs. […] Je dis en troisiéme lieu qu’il n’y a qu’un petit nombre de vices que la Comedie tourne en ridicules, par exemple l’avarice, la bigoterie, la fourberie, certaines affectations, certaines manieres choquantes. […] Enfin, je soûtiens qu’elle produit un effet extrémement fâcheux en tournant de certains défauts en ridicules.