Le Théâtre Italien, tout foible, tout ridicule qu’il étoit, s’étoit fait des partisans en France. […] La Comédie eut part à de si glorieux triomphes ; Moliere enrichi des dépouilles des Grecs, des Romains, des Italiens, & sur-tout des ridicules de son tems, & doué de tous les dons qui font le grand Poéte, mit sur la Scène le Misantrope, le Tartufe, les Femmes Savantes, les Précieuses Ridicules, l’Ecole des Femmes, &c. […] Le savoir hérissé étoit un autre ridicule, mais le bon goût & une satyre fine, les corrigerent habilement.