Le plus sage, le plus vertueux des hommes (Socrate) y fut tourné en ridicule par celui qui peut-être en était le plus vicieux et le plus fou (le Comédien Aristophane). […] S’il y paraît un homme raisonnable, qui fasse entendre quelque discours de religion et de vertu, sa voix est étouffée par la foule des autres, il ne manque pas d’être combattu et tourné en ridicule. […] Les Comédiens y prennent des airs de grandeur, un ton de fierté, un goût de luxe, un esprit de profusion ruineux et ridicule. […] La protection de tant d’illustres complices leur assure l’impunité, mais ne les sauve pas du ridicule. […] Le ridicule des Comédiens fournit un trop beau champ à la satire, pour avoir été négligé.