La satyre est le principe & l’ame de tout, la tragédie est la censure des grands, & la comédie le ridicule des petits. […] Plein de défauts & de ridicules, il fournit abondamment à la satyre. […] On charge même les caractères, on les contraste, pour en faire mieux sentir les défauts, & donner matiere au ridicule. […] Qu’il est habile & fécond à saisir, à inventer, à répandre le ridicule ! […] ses oreilles ne sont frappées que des médisances, ses yeux que des ridicules qu’on lui montre avec tout l’art des plus grands maîtres.