C’est ainsi qu’après de longs orages, et revenus enfin de leur égarement, les époux retrouveront au sein d’une famille innocente et pure, les douces et paisibles jouissances dont les âmes honnêtes sentent si bien le prix inestimable, qu’ils ratifieront avec des larmes de joie le serment solennel qui, à peine prononcé, fut écrit dans les cieux, et qui ayant eu Dieu même, et pour témoin et pour garant, cessa dès lors d’être du ressort de la puissance humaine8. […] Les judicieux éditeurs du nouveau répertoire du théâtre français, ont bien raison de dire, que « dans nos comédies modernes l’absence de logique se fait encore plus sentir que la faiblesse des combinaisons ; aussi, ajoutent-ils, pour trouver des personnages qui se répondent réciproquement, faut-il revenir aux ouvrages anciens », Quoiqu’il en en soit, si la question était bien posée, la solution du problème, ne serait peut-être pas aussi favorable à madame Floridor.