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25. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175

Il aurait pu ajouter qu’on est aussi délicat pour le Viatique, et que s’il y a quelque malade au-delà de l’Hôtel, on va faire un grand tour pour revenir par l’autre bout de la rue. […] Lorsque le demandeur en cassation est auteur du défaut sur lequel il la fonde, comme Gervais et la Duclos, est-il recevable à profiter de sa mauvaise foi pour revenir contre son propre fait ? […] C’en est une des plus importantes de ne pas admettre une personne infâme à alléguer sa propre turpitude, et à se faire elle-même le procès, pour revenir contre son propre fait, et détruire son propre acte, par des moyens que sa mauvaise foi a préparés, afin de profiter de la cassation, pour favoriser sa débauche. […] ), ont décidé que la charité de l’Eglise recevant les enfants prodigues qui revenaient à elle, même les apostats et les plus grands scélérats qui se convertissent, on devait aussi recevoir les Comédiens à la pénitence : « Apostaticis, Scenicis, Histrionibus, cæterisque hujusmodi conversis reconciliatio non negatur. » (C. […] L’un des plus grands reproches que fait le concile de Calcédoine contre Dioscore d’Alexandrie, auteur du brigandage d’Ephèse, c’est d’employer à entretenir des Comédiens les revenus ecclésiastiques destinés aux pauvres : « Pecuniam pauperibus erogandam theatralibus expendisse personis ».

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