Le raffinement de l’impiété ne va-t-il pas quelquefois jusqu’à changer les notions des choses à faire de la comédie une bonne œuvre, et à travestir l’irréligion en respect pour la religion ? […] la décence des mœurs est-elle plus recommandée que le respect pour la religion ? […] On ne peut trop maintenir le respect dû aux Puissances, aux lois de l’Etat : je loue infiniment le zèle de ceux qui leur font rendre un si juste devoir ; je voudrais seulement que Dieu ne fût pas moins respecté, ses lois moins observées, sa morale moins révérée, sa religion, ses Ministres, son culte moins protégé : le Créateur et tout ce qui appartient à son service, le mérite-t-il moins ?