Arrêt du Parlement de Paris autorisant, après avis du Roi, les représentations, sous conditions (25 janvier 1542) Vues par la cour les lettres patentes du Roi données à Eschouench le XVIIIe jour du mois de décembre dernier passé, à icelle cour adressantesci, par lesquelles et pour les causes y contenues, il déclare, veut et lui plaît que Charles Le Royer et ses consorts, maîtres et entrepreneurs du Jeu et mystère de l’Ancien Testament, puissent et leur loistcj, suivant autres ses lettres de permission auparavant à eux données et octroyées, faire jouer et représenter en l’année prochaine ledit Jeu et mystère dudit Ancien Testament, bien et dûment ainsi qu’il est requis pour le regard du bien qui peut advenir de la représentation dudit mystère, sans y commettre aucunes fraudes, fautes ni abus, soit pour interposer aucunes choses profanes et lascives en ladite représentation, ni faire aucunes exactions indues en y employant le temps requis et raisonnable, à quoi serait par ladite cour pourvu ainsi qu’il appartiendraitck. […] [NDE] Les représentations ne sont permises que les jours de fête, à l’exception des fêtes solennelles. […] Comprendre : pour que la représentation soit convenable (décoration = conformité au decorum), se déroule bien et en toute sûreté, la cour ordonne aux entrepreneurs de veiller à tout ce qui sera requis… cr. […] Parce que les représentations éloignent les fidèles du service divin, affaiblissant ainsi la charité et faisant baisser les aumônes, la cour décide de taxer les entrepreneurs. […] [NDE] Avant le commencement des représentations.