Indépendamment de toute censure, la seule notoriété de leurs représentations les exclut de toute réception publique des sacrements, et leur métier seul de toute réception même secrète. […] Tout cela, quoique grossier, réussit d’abord, et l’Eglise eut encore moins à sévir contre des représentations introduites à bonne intention, et qui n’avaient rien de mauvais. […] Une ordonnance du 10 avril 1721 porte qu’après que les intéressés au privilège de l’Opéra auront prélevé sur le produit de chaque représentation six cents livres pour leurs frais, ils seront tenus de donner le neuvième du surplus aux Receveurs de l’Hôtel-Dieu. Autre ordonnance du 21 juillet 1721, portant qu’il sera levé sur le produit des représentations de l’Opéra comique un sixième franc sur le total de la recette au profit de l’Hôpital général, cent cinquante livres pour les frais de chaque représentation, et sur le surplus le neuvième en faveur de l’Hôtel-Dieu, lesquels sixième et neuvième seront délivrés aux Receveurs (Hist. de l’Opéra, Tom. […] Il ne peut y avoir de difficulté que sur le gain du théâtre, sa portion aux représentations, sa portion comme Acteur, etc., c’est le fruit du crime, c’est un bien mal acquis, dont il ne doit pas disposer, qu’on ne peut ni lui donner ni recevoir de lui.