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49. (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48

De là ces conseils perfides, donnés aux souverains, de condamner les peuples à l’ignorance, sous prétexte de les rendre plus soumis à l’autorité publique et plus faciles à gouverner. […] Les mauvais prêtres n’ignorent donc pas que la servitude et le manque d’instruction avilissent les hommes, abrutissent les peuples et les rendent tous malheureux : tandis qu’au contraire, la science, la raison, le bon sens et la liberté tempérée par les lois, corrigent nécessairement la nature humaine et rendent meilleures et plus heureuses toutes les classes de la société. […] Ils en héritèrent les mêmes principes, et se rendirent coupables des mêmes excès et des mêmes atrocités. […] Le chef des chrétiens sera alors bien certain de rendre la paix à l’église, d’apaiser les désordres qui désolent les gouvernements, et fera le bonheur des souverains et des peuples. […] Les lumières ne peuvent que les rendre meilleurs, et les empêcher de tromper les hommes ou d’être la dupe de leur crédulité.

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