/ 649
124. (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62

Toujours combattu et toujours faible, je différais de me juger, par la crainte de me rendre, et par le désir de me faire grâce. […] Un mélange de bassesse, de fausseté, de ridicule orgueil, et d’indigne avilissement, qui le rend propre à toutes sortes de personnages, hors le plus noble de tous, celui d’Homme, qu’il abandonne. […] Ne sait-on pas que toutes les passions sont sœurs, qu’une seule suffit pour en exciter mille, et que les combattre l’une par l’autre, n’est qu’un moyen de rendre le cœur plus sensible à toutes ?  […] A la faveur de je ne sais quelles commodes suppositions, on les rend permis ou pardonnables. […] Les continuelles émotions qu’on y ressent, nous affaiblissent, nous rendent plus incapables de résister à nos passions, et détruisent l’amour du travail et de l’application.

/ 649