Vous avés renoncé à la chair dans vôtre Baptême, c’est à dire, que vous avés promis de ne point vivre selon les sens : vous vous êtes engagés à regarder comme des crimes la molesse, l’indolence, la sensualité, & pour m’exprimer avec le grand Apôtre, à crucifier vôtre chair, à la châtier, à reduire vôtre corps en servitude ; ce n’est pas ici un état de perfection fondé sur la severité de la morale, c’est un vœu solemnel fondé sur le plus saint de tous les actes de Religion.