Qui donc aura droit d’exciter notre sensibilité, de nous attacher fortement, si nous refusons à l’orateur chrétien une oreille attentive ? […] Il sait que refuser une juste défense au malheureux, c’est devenir complice de celui qui l’opprime. […] Pénétré de ses devoirs, le véritable avocat ne saurait lui refuser un appui tutélaire, parce que, d’accord avec la loi, son cœur l’appelle spécialement à sa défense. […] Que lui importe que la société lui prodigue ou lui refuse de vains applaudissements ? […] Dans une telle nécessité, puis-je leur refuser ma voix ?