Celui de Monsieur de Molière étant depuis longtemps reconnu, elle n’épargne rien pour empêcher que l’on en perde la mémoire, et pour l’élever davantage, elle fait tout ce qu’elle peut pour l’accabler. […] L'on ne peut en vérité rien dire de plus adroit, cette pensée est bien tournée et bien délicate, mais l’on n’en saurait remarquer tout l’esprit, que l’on ne reconnaisse en même temps la malice de l’auteur. […] Il n’en dit pas deux mots de suite, il ne veut pas que l’on lui en parle, et si l’auteur lui a fait dire que « deux et deux sont quatre et que quatre et quatre sont huit i », ce n’était que pour faire reconnaître qu’il était athée, pource qu’il était nécessaire qu’on le sût, à cause du châtiment.