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9. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Huitième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 287-295

Les deux Billets-doux sont à présent entre les mains de monsieur D’Alzan : Agathe, dont il ne connaît pas la main, a écrit sous mon nom de Florise ; elle-même a remis le paquet, comme venant de le recevoir d’un inconnu, qui s’était retiré sur-le-champ. […] Rendez-vous à mon invitation ; vous me mortifieriez trop, si vous montriez de la répugnance ou de la froideur pour l’entrevue que je vous propose ; songez, que c’est mon épouse elle-même qui doit vous recevoir. […] Je demeurais toujours ensevelie sous le voîle : monsieur D’Alzan est venu timidement auprès de moi, & m’a fait beaucoup d’excuses de ce que je ne me recevais pas ; il en était au desespoir ; mais je ne pouvais tarder. […] Vous avez reçu son Billet, a-t-il ajouté, en me regardant. — Le voila. — Qui la retient ?

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