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99. (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132

L’on voit tant par la fin que se propose Saint Thomas, que par les paroles qu’il rapporte de Saint Chrysostome, qu’il parle de la Comédie dans la pratique et comme elle se représentait de son temps ; l’on montrera encore ceci davantage, lorsque dans la suite on parlera de Saint Louis qui chassa les Comédiens de son Royaume, du vivant duquel était Saint Thomas. […]  » Dans le second de la Cité de Dieu Chapitre 9, Saint Augustin39 parlant des Comédies en général, rapporte ce qui avait été dit autrefois par un Ancien, que jamais on ne les eût approuvées ni les crimes qu’elles représentent, si les mœurs des hommes qui étaient souillées des mêmes vices ne les eussent souffertes. […]  » Saint Louis dans le siècle suivant chassa les Comédiens de son Royaume, comme il est rapporté dans sa Vie. […] « C’est, dit-il, un péché mortel, si ces représentations se font par exemple, avec des paroles sales et avec des actions déshonnêtes, ou avec des enchantements ; parce qu’à ces sortes de gens on leur refuse la participation du Corps de Jésus-Christ, comme il est rapporté dans le Chapitre Pro dilectione dist. 2 de Consecr. […] Les Evêques dans leur Rituels ou dans leurs Instructions touchant les Comédiens n’ont point fait un droit nouveau, ils ont suivi en cela les Pères de l’Eglise et les Conciles dont on a rapporté ci-devant les autorités.

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