5 S i dans les tems, où le public ne suivoit que les impulsions de l’ame, ses jugemens ont été quelquefois démentis par la raison ; on ne doit regarder ces erreurs que comme des accidens passagers, qui ne peuvent porter atteinte, ni à ses droits, ni à ses décisions. […] Pour prévenir ici toute maligne interprétation, nous déclarons qu’en traitant cette matiére, nous n’avons en vûe que ce public qui abuse chez nous, comme ailleurs, de la liberté des suffrages, pour les prodiguer sans raison, ou pour en faire une mauvaise distribution, de quelque maniere que ce soit.