On blâme avec raison Moliere d’avoir introduit dans son Avare un amant dans la maison de sa maîtresse sous le nom de valet de son père. […] La seconde ne differe de la premiere qu’en ce qu’il y supprime la scène où sans rime ni raison deux personnes qui ne s’étoient jamais vues, & qui sont seules dans le monde, commencent par se dire des injures grossieres, & dans un moment, sans savoir pourquoi, se cherchent, se raccommodent, se marient. […] Que sera-ce à plus forte raison, si on lui étale des peintures licencieuses, fussent-elles de la Vierge & des Saints ? […] Il a raison : tout ce qui sent la vertu est si traînant & si triste !