On ne finiroit point, s’il falloit rapporter tous les traits répandus dans ses œuvres ; nous nous bornons aux principaux. […] Le Saint Esprit y a répandu les parfums de sa grace, les pierres précieuses de ses dons, & vous y renfermez les pompes, les fables du Démon, les chansons d’une Comédienne. […] Ce ne sont pas seulement des chevaux qui courent, ce sont des blasphêmes, des cris, des querelles, des discours licentieux, que de toutes parts on entend, des femmes de mauvaise vie, par-tout répandues & étalées, des libertins, des gens mous & efféminés. […] Le vieillard rase sa pudeur avec ses cheveux, prêt à tout dire, à tout entendre, à tout faire ; des femmes sans voile & sans honte paroissent & par, lent hardiment sur la scène, elles semblent avoir fait une étude réfléchie de l’impudence, & répandent si bien le poison de l’impureté dans les y eux & les oreilles des spectateurs, qu’on diroit qu’elles ont conspiré d’attacher jusqu’aux racines de la modestie, de déshonorer la nature, & de rassasier leurs passions par la plus infame volupté.