L’apologiste du théâtre termine sa lettre par cette réflexion : « D’autres que vous me feront peut-être un crime d’avoir suivi l’opinion la plus favorable, & m’appelleront casuiste relâché, parce qu’aujourd’hui c’est la mode d’enseigner une morale austère, & de ne la pas pratiquer : mais je vous jure, monsieur, que je ne me suis pas arrêté à la douceur, ou à la rigueur de l’opinion, mais uniquement à la vérité. » Un prêtre, un religieux, qui entreprend de laver le théâtre de son ancien opprobre, étoit capable de rassurer bien des consciences : mais le P. […] Point de justesse ni d’exactitude dans cet écrivain ; point de réflexion lumineuse, aucune connoissance du monde, beaucoup d’érudition mais peu de philosophie. […] Rien n’est omis, dans les Réflexions sur la police des spectacles, de tout ce qui peut les mettre en honneur. […] Cet accord des magistrats, avec tant de casuistes, peut donner lieu à des réflexions sérieuses.