Que s’ils venaient aussi à objecter, que ces choses de leur nature étant libres, les Pasteurs n’auraient pas eu le droit d’y faire des Règlements, et les y géhenner, tous les siffleraient ; vu que le Saint Esprit ne nous ayant rien déterminé sur le particulier de tout cela, y a établi la règle générale, d’y suivre « ce qui est honnête et à édification »Rom. 13.13, 1. […] De plus, les Conducteurs de l’Eglise ont toujours ici devant leurs yeux leur règle générale, à savoir l’Ecriture, qui les adresseec en cette conduite particulière. […] Car il y en a entre eux qui avouent bien, qu’à l’égard de quelques-uns qui ont l’esprit faible, il y a du danger lorsqu’ils y assistent, mais que quant aux esprits forts, entre lesquels ils se mettent, ils s’y peuvent rendre sans aucun péril ; ainsi, qu’on n’eût pas dû en faire une règle de défense générale, mais y laisser un chacun à la connaissance qu’il a de soi-même. […] Mais si cette règle doit être gardée, lorsqu’il est question de condamner les vices en général, il en va un peu autrement lorsqu’il s’agit des personnes qui en peuvent être coupables. […] Comprendre : à supposer qu’on leur accorde, par pure bienveillance, que les théâtres sont des adiaphora, ils se montrent mauvais théologiens en refusant aux autorités ecclésiastiques le droit d’édicter des règles pour le bien des fidèles.