/ 300
229. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202

Moliere fut un débauché depuis sa premiere jeunesse, où révolté contre son pere, qui vouloit le corriger, il quitta la maison paternelle, & se donna à une Troupe de Comédiens pour suivre une Actrice, & jusqu’à la fin de ses jours, qu’il termina sans donner aucun signe de religion. […] On ne veut pas même que ses scenes bouffones soient appelées des farces : comme si Porceaugnac, le Medecin malgré lui, les Fourberies de Scapin, &c. méritoient d’autres noms : farces, ou comme dit Boileau : Il fait grimacer les figures, Quitte pour le bouffon l’agréable & le fin, Et sans honte à Terence allie Tabarin.

/ 300