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279. (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504

Quand il est question de faire une chose, dont les mauvaises suites sont évidentes, il ne faut que la raison pour nous dire, n’y touche pas. […] que qui se voudrait arrêter à la première vue des passages de saint Jérôme et de saint Ambroise, elle le surprendra, et qu’il aura peine d’approuver ce que deux hommes si savants et si équitables semblent avoir condamné ; mais s’il se donne le loisir de peser toutes leurs paroles pour mieux juger de leur pensée, il trouvera qu’ils n’ont rien prétendu, que de nous déclarer ce qu’ils avaient remarqué dans les saintes Lettres, qui ne font mention que de deux Chasseurs Esaü et Nimrodat, dont ni l’un ni l’autre n’a rien valu : et qu’il n’a jamais été de leur dessein de toucher à la question de droit, ni de décider si la Chasse était mauvaise ou non.

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