Cette question importante et toujours délicate, n’entrait point dans le plan de discussion que je me suis proposé. […] L’auteur ne prouve donc rien et est hors la question, quand il soutient que l’acteur qui joue mal, ne fait aucun tort aux gens, et qu’il est moins dangereux que le médecin qui se trompe ou l’avocat qui bavarde. […] L’auteur est donc encore hors la question, quand terminant sa pièce il finit par conclure, « que c’est aux méchants et aux fripons de tous les états, que l’homme raisonnable doit réserver toute sa haine, et que le comédien honnête homme, a tout autant de droits qu’un autre à l’estime des honnêtes gens ». […] C’était uniquement à cela qu’il fallait réduire la question, ce me semble. Les judicieux éditeurs du nouveau répertoire du théâtre français, ont bien raison de dire, que « dans nos comédies modernes l’absence de logique se fait encore plus sentir que la faiblesse des combinaisons ; aussi, ajoutent-ils, pour trouver des personnages qui se répondent réciproquement, faut-il revenir aux ouvrages anciens », Quoiqu’il en en soit, si la question était bien posée, la solution du problème, ne serait peut-être pas aussi favorable à madame Floridor.