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355. (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303

 » Ce grand Empereur voulait faire distinguer ainsi les Dames de qualité : mais l’Eglise ne demandait point cette Loi ; elle voulait que les Dames Chrétiennes se distinguassent par la modestie : S. […] Après cette Loi, les Comédiennes ne pouvant plus être confondues avec les Dames de la première qualité, elles essayèrent de se faire confondre par les habits avec les Vierges Chrétiennes. […] La Cour leur défendit de jouer à l’avenir des Farces sans permission, sous peine de prison et punition corporelle, et à tous les manants et habitants de Paris et des Faubourgs de quelque état et qualité qu’ils fussent, d’assister à ces Jeux, sous peine de dix livres parisis, ladite amende applicable au Roi. […]  » Les mêmes Gazettes ajoutent que « quelques personnes de la première qualité, Protecteurs de la Comédie Italienne, avaient agi auprès du Roi pour la révocation de son Arrêt contre elle ; mais que leurs démarches avaient été inutiles. 

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