Et parce que c’étaient les Confrères qui en ce temps-là jouaient eux-mêmes, il leur fut encore permis par des Lettres Patentes de 1402. d’aller et de venir par la Ville, habillés suivant le sujet et la qualité des Mystères qu’ils devaient représenter. […] » Si l’on n’avait rien retranché dans les Comédies, et qu’elles fussent aussi mauvaises qu’elles l’ont été, il n’y aurait que les libertins qui iraient ; les personnes de qualité et de vertu en auraient de l’horreur : au lieu que l’état présent de la Comédie ne faisant, ce semble, aucune peine à la pudeur, on ne se défend pas d’un poison qui est d’autant plus dangereux qu’il est caché, qu’on l’avale sans le connaître, et qu’on l’aime lors même qu’il tue.