Et même à fuir vos yeux mon cœur se résolut, Vous croyant un obstacle à faire mon salut ; Mais cette passion peut n’être point coupable, Et je puis l’ajuster avecque la pudeur. […] N’est-ce pas un édifiant portrait de la pudeur des femmes ? […] Toûjours notre pudeur combat dans ces momens, On trouve à l’avouer toûjours un peu de honte ; On s’en défend d’abord, mais de l’air qu’on s’y prend, On fait connoître assez que notre cœur se rend ; Qu’à nos vœux par honneur notre bouche s’oppose, Et que de tels refus promettent toute chose.