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27. (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320

Cyprien, que la comédie est une école d’impureté, et le lieu où l’on prostitue la pudeur. […] Ce sage et prudent politique, dont les vives lumières perçaient jusques dans l’avenir, n’en a pas pour cela retranché tout ce qui peut encore choquer la pudeur, et blesser la chasteté des honnêtes femmes. […] C’est ce qui a fait dire à saint Ambroise qu’il n’y a que les femmes et les Filles prostituées qui s’y adonnent ; car peut-il y avoir de la pudeur où l’on danse ? […] Je n’ose pas vous parler des offenses que souffre la pudeur ; j’ai cru néanmoins qu’il n’était pas mal à propos de vous en dire quelque chose qui vous fasse mieux juger des injures qu’on y fait à cette vertu. […] Les infâmes privautés, auxquelles la danse donne occasion par le mélange de deux sexes, ne donnent-ils pas un juste sujet de craindre pour la pudeur des Filles qui s’y adonnent ?

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