La vérité est, qu’il y a des Spectacles blâmables, tels que les Combats de Gladiateurs, les Pyrrhiques obscènes, & quelquefois nos Opéras ; d’indifférens, tels que les Farces, où l’on excite le rire sans blesser la pudeur ; d’utiles, comme la Tragédie, la bonne Comédie. […] On sait que les Anciens ne ménageaient pas la pudeur de leurs semblables, lorsque le sort les avait réduits dans la servitude, on se croyait dispensé envers eux de tous les égards ; c’était comme des êtres d’une autre espèce, qui n’avaient plus rien de commun avec l’homme libre que la figure.