Le public fut surpris de voir paraître dans la même année une Apologie de la Comédie, par un Livre intitulé, Dissertation sur la condamnation des Théâtres, dont on a cru qu’Hédelin était encore l’Auteur. M. de Voisin se crut obligé de défendre le Traité de Monsieur le Prince de Conti contre la Comédie, qu’il venait de donner au public. […] La Lettre de ce prétendu Théologien ayant paru à Paris durant le Carême, plusieurs Prédicateurs zélés pour le salut des âmes, persuadés qu’ils devaient s’opposer à tout ce qui pouvait leur nuire, déclamèrent contre cette Lettre ; les uns faisant voir que la Comédie avait toujours été condamnée, d’autres que l’Auteur de cette Lettre est un faux Théologien : il y en eut même un, qui dit que cette Lettre méritait le feu, et que l’Auteur en devait faire une pénitence publique. On a fait aussi au Séminaire de saint Magloire des Pères de l’Oratoire, plusieurs Conférences publiques contre la Lettre de ce Théologien.