qu’il appelle les appas des péchés, et de représenter aux peuples que ces divertissements tirent leur origine des mœurs corrompues des Païens ; combien ils sont opposés à la discipline Chrétienne : et qu’enfin ils sont la malheureuse source de toutes les calamités et misères publiques. […] Ainsi quand ils semblent se relâcher, c’est la crainte de voir troubler l’Etat et le repos public par des esprits inquiets et remuants, qui les porte malgré eux à cette fâcheuse tolérance. […] la rétractation publique qu’il l’a obligé d’en faire, n’est-elle pas une preuve visible, que bien loin de tolérer cet abus, il le condamne autant qu’il est en lui. […] Ce qu’on croyait suffire pour donner aux jeunes gens une louable hardiesse de paraître et de parler en public avec grâce et bienséance. […] Car outre les pièges qui ne se trouvent pas dans les Pièces que représentent des Ecoliers sous des Régents sages et pieux, c’est la nécessité qu’il y a de les accoutumer à paraître en public, qui les fait monter quelquefois sur le Théâtre, au lieu que c’est l’intérêt ou le plaisir, ou la vanité qui portent les comédiens à s’y produire.