qu’un Prêtre se montre à la tête de plusieurs Acteurs : Qu’un Religieux se charge du Prologue de la Comédie, et que ce Théologien, ce Prêtre, et ce Religieux tout ensemble fasse l’Apologie des spectacles pour ne pas priver le Public des pièces Comiques de M. […] Il la découvre dans les lieux mêmes où plusieurs personnes ne l’avaient point aperçue, et après les exemples tout récents de l’application avec laquelle il vient de purger les ouvrages publics de tout ce qui altérait la Tradition de l’Eglise, il est surprenant qu’un Prêtre ait cru pouvoir impunément attaquer ce qu’on prêche tous les jours dans nos Chaires. […] Quand il assure, page 54 et 55, « que les Comédiens qui jouent tous les jours ne pèchent point, parce que étant dévoués au public, c’est moins pour leur divertissement qu’ils jouent, que pour celui des autres, et qu’ils peuvent jouer tous les jours, parce que tous les jours il se peut trouver des particuliers qui veulent prendre une recréation modérée ». […] » C’est pourquoi il ne voulut pas même permettre aucun plaisir public pendant les cinquante jours depuis Pâques jusqu’à la Pentecôte, parce que ces jours étaient regardés comme des jours de Fête, et ils furent ainsi compris dans la dernière Loi de feriis ; où il est dit si expressément : « Dies festos majestati altissima dedicatos nullis volumus voluptatibus occupari. […] Racine a donné au public ; et il paraît ce semble assez persuadé que l’exercice auquel il s’est appliqué lui-même, n’est guère compatible, ni avec la piété, ni avec la maturité de l’âge.