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153. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221

Ses amours avec Heloïse, les lettres galantes, les burlesques avantures étoient de ces événemens des amans de Cithere, qui font rire le public un moment, dont on ne se souvient plus le lendemain, & qui ne méritent pas qu’on s’en souvienne. […] Il donna au public un recueil de tout ce qu’il put en déterrer, où étoient entr’autres ses lettres amoureuses, que personne ne connoissoit. […] Les vices, les ridicules, les foiblesses des Grands & des Petits, la malignité du public, sont aussi anciennes que le monde, & aussi générales. […] Sans doute, cette censure publique & si éclatante ; corrigeroit quelqu’un, & rendroit plus circonspect ; encore même est il rare que de pareilles corrections changent le cœur. […] Le public étoit étonné qu’on mît en problême ce qui jusqu’ici étoit le sentiment unanime de toute l’Eglise, sur la comédie.

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