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85. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160

Il paraît que le véritable objet de M.F. est de prouver que le Théâtre devenu plus épuré, est devenu non seulement moins criminel, mais qu’il est devenu même utile pour les mœurs ; et dès là, qu’il n’y a point de difficulté de l’absoudre, et de détruire un préjugé qui lui nuit, puisque les prétextes qui l’ont fait condamner ne subsistent plus. […] Sans parler de l’amour, le plus funeste de tous, comme on va le prouver dans un moment, de combien de conseils condamnables, de leçons criminelles, de raisonnements peu délicats, et d’expressions obscènes, sont-elles remplies ? […] Au surplus, il est bien singulier que pour prouver l’indulgence d’un homme pour la Comédie, on cite un de ses ouvrages, où il n’en dit pas le mot. […] Il ne pourrait mieux prouver leur utilité et celle de la Comédie. […] Pour excuser leur immodestie, M.F. est entré dans un trop léger détail ; pour la prouver, il en faudrait un trop grand.

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