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34. (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482

Il me semble que cette question est vidée il y a longtemps, et qu’il n’y a personne dans le Christianisme qui ait besoin d’autre Casuiste que celui qu’il porte en soi-même, pour juger que ce divertissement est périlleux et contraire à la piété : Qu’il interroge sa propre conscience, quelque artifice dont il se   serve pour la tromper, en lui représentant cette action avec toute l’innocence qu’il pourra, si la syndérèse n’est tout à fait étouffée, elle lui donnera toujours de la crainte de le prendre, et de l’inquiétude de l’avoir pris. […] François Évêque de Genèvef permet d’aller au Bal, il faut dire le même de la Comédie, qui ne peuvent s’en dépenser sans intéresser la charité, donc le propre, dit ce S. […] Le désespoir qui se sert de la propre main de celui qu’il possède pour seh plonger le poignard en son sein, est un coup digne de la mémoire des plus illustres personnages, et d’être le modèle d’une glorieuse mort. […] [Proverbes de Salomon, chap. 5], la recherchent pour se divertir, peuvent-ils passer pour innocents devant Dieu et devant le Tribunal de leur propre conscience ? […] Les exemples des Saintes Écritures nous apprennent qu’il faut peu de chose pour faite tomber l’homme dans le vice, il n’a besoin que de sa propre pesanteur, pour s’y précipiter  soi-même.

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