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18. (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Avis » pp. -

Des deux réflexions qui composent la dernière partie, on n’aurait point vu la plupart de la dernière, et l’Auteur n’aurait fait que la proposer sans la prouver, s’il en avait été cru, parce qu’elle lui semble trop spéculative, mais il n’a pas été le maître : toutefois, comme il se défie extrêmement de la délicatesse des esprits du siècle, qui se rebutent à la moindre apparence de dogme, il n’a pu s’empêcher d’avertir dans le lieu même, comme on verra, ceux qui n’aiment pas le raisonnement, qu’ils n’ont que faire de passer outre. […] Dans la première, il suppose l’innocence de cette pièce, quant au particulier de tout ce qu’elle contient, ce qui est le point de la question, et s’attache simplement à combattre une objection générale qu’on a faite, sur ce qu’il est parlé de la Religion ; et, dans la dernière, continuant sur la même supposition, il propose une utilité accidentelle qu’il croit qu’on en peut tirer contre la galanterie et les galants, utilité qui assurément est grande, si elle est véritable ; mais qui, quand elle le serait, ne justifierait pas les défauts essentiels que les Puissances ont trouvés dans cette Comédie, si tant est qu’ils y soient, ce qu’il n’examine point.

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