Ceux de Rheims & d’Alet en 1677 défendent d’accorder l’absolution à ceux qui fréquentent les Comédies, & à ceux qui font une profession qu’on ne peut éxercer sans péché, jusqu’à ce qu’ils aient renoncé à cette profession, comme Comédiens . […] Clément, du prémier Siécle de l’Eglise (Il est mort l’an 100.) veut qu’on chasse de l’assemblée des fidéles, les Comédiens, qui ne voudroient pas renoncer à leur profession L. 8. […] Huerne de la Mothe, Avocat au Parlement de Paris, osa, en 1761, entreprendre, sous les yeux de la Cour, de se déclarer pour la profession de Comédien, & de la faire enfin relever, en partie, des flétrissures, dont elle a été tant de fois frappée. […] « Il est manifeste, par-tout ce que nous venons de dire, que la profession de Comédien est incompatible avec le salut ; la preuve en est sensible dans la pratique de l’Eglise, qui, durant la vie, ni même à la mort, ne les admet point aux Sacremens, à moins qu’ils ne promettent de renoncer à cette profession : elle ne leur accorde pas même les honneurs de la sépulture Ecclesiastique, & elle leur réfuse ses suffrages & ses Prieres : le refus des Sacremens annonce clairement, que la profession est criminelle, que ceux qui l’embrassent, sont dans un état habituel de péché mortel ; chaque représentation qu’ils font, en est un nouveau. » Ce sont les termes des conférences déjà citées, pag 551. 552. […] Qui peut disconvenir, que le Théatre de ce même Moliere, dont je suis plus admirateur que personne, ne soit une école de vice & de mauvaises mœurs, plus dangéreuse que les livres mêmes, où l’on fait profession de les enseigner ?