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1. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VI. Des Comédiens français rétablis dans leurs droits civils et religieux, à raison de leur profession, et entièrement affranchis des anathèmes et des excommunications de l’Eglise. » pp. 130-133

Des Comédiens français rétablis dans leurs droits civils et religieux, à raison de leur profession, et entièrement affranchis des anathèmes et des excommunications de l’Eglise. […] Il résulta de ce nouvel ordre des choses, que la profession d’acteur de théâtre devint honorable, et ceux qui l’exercèrent étant enfin protégés, salariés, pensionnés et honorés par les gouvernements, ils rentrèrent sans opposition dans l’exercice de tous leurs droits civils, de la part des autorités séculières, et dans tous leurs droits religieux de la part de l’autorité ecclésiastique. […] Les comédiens avaient en conséquence cessé, et devaient naturellement cesser d’avoir rien de commun avec le clergé, à raison de la profession d’acteur de comédie, qui était de l’institution du prince, et autorisée par les lois civiles. En effet, les gens de théâtre appartiennent à l’autorité civile, et l’art théâtral est devenu légalement une profession dans l’Etat. Il en résulte que, non seulement à Rome et en Italie, mais encore dans tous les autres Etats, et par conséquent en France, la profession de comédien doit y être entièrement affranchie des anathèmes et de l’excommunication de l’Eglise, pourvu toutefois que les acteurs se soumettent, ainsi que tous les autres citoyens, aux devoirs de chrétien et aux pratiques de religion.

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