Si dans une même discussion, j’ai cru devoir renfermer ce qui appartient spécialement à l’artiste dramatique et à l’orateur ou chrétien ou profane, ce n’est pas évidemment que j’aie pensé qu’on pût jamais établir aucun parallèle entre eux. […] Instruit, par une fatale expérience, que la misère et le sentiment impérieux du besoin ont trop souvent produit l’injustice et l’usurpation, il s’arme avec courage contre son propre cœur ; et craignant toujours d’être injuste et barbare à force de droiture et d’humanité, il n’écoute que l’oracle de la loi, et n’en profane jamais le sanctuaire auguste par une coupable acception des parties.