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24. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340

Le concile d’Augsbourg dans son dix-neuvième règlement de l’année 1548, porte qu’on retranchera des processions, tout ce qui est profane ; Le concile de Cologne de l’année 1549, dans son vingt-cinquième décret, ordonne de bannir des processions, tout ce qui n’est pas propre à exciter la dévotion. […] Qui profane les habits pontificaux, et la dignité d’évêque, la première de notre religion ? […] Les jésuites s’étaient promis de donner sur le théâtre l’intelligence de cette ridicule et toute profane cérémonie. […] Dans l’imprimé que les jésuites firent distribuer de la relation de cette cérémonie ils n’ont pas fait la moindre mention de Dieu, de Jésus-Christ, ni cité un seul passage de l’Ecriture, mais ils se sont fortement étendus sur leurs profanes divinités ; le docteur Arnaud leur en fit un reproche public, dans un écrit imprimé en 1687, intitulé : Avis aux RR. […] Après s’être livrés à ces divertissements profanes, dans le lieu saint, venait ensuite la débauche, qui a fait nommer, ainsi que je l’ai déjà dit plus haut, cette fête celle des saouls-diacres, ou diacres-saouls, par allusion critique à sous-diacres.

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