., que les Loix sacrées de l’Evangile, & la morale profane, le Sanctuaire & le Théatre, font des objets inalliables. […] Cet homme illustre, & devenu sans peine, mais malheureusement pour lui, le Prince des Poëtes… fit longtems retentir les Théatres, des applaudissemens, qu’on donnoit à ses piéces… Mais détestant dans l’amertume de son cœur, les applaudissemens profanes, qu’il ne s’étoit attirés, qu’en offensant Dieu, il en auroit fait une pénitence publique, s’il lui eut été permis. » Ce sont les termes de Mr. […] « D’ailleurs, dit-il, la plupart des piéces Saintes, ne le sont, que par le nom, & la liberté que se donnent toujours les auteurs d’ajouter à la vérité historique, les incidens propres à amuser les spectateurs, en fait des Drames doublement scandaleux ; comme dans la Tragédie de Judith, on a inventé l’intrigue de Mizaël. » Et quelque égayée que fût cette piéce par les intrigues de l’amour profane, après avoir été applaudie pendant un Caréme, elle fut sifflée à la rentrée d’après Pâques.