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64. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466

La bassesse des nouvelles Actrices, empêchera que leurs charmes ne produisent de dangereux effets : d’ailleurs, elles seront inabordables : les hommes & les femmes auront des mœurs pures, & vivront sous la discipline la plus sévère. […] Les Théâtres seraient donc, ou immédiatement sous la direction de Personnes publiques préposées au nom du Prince, ou laissés aux Magistrats-municipaux ; il semble même que la partie des Spectacles publics regardant plus particulièrement ces derniers, le soin de vrait leur en être confié : Dans ce cas, la Ville percevrait le produit des Représentations, & fournirait à la dépense, tant pour l’ordonnance générale des Spectacles, que pour l’entretien & l’habillement des Acteurs & Actrices. […] Mais ce nouveau Plan, que je viens de présenter, outre qu’il ne produirait pas l’avantage le plus précieux qu’on a lieu d’attendre de la Représentation par les Acteurs-Citoyens, aurait de plus mille inconvéniens, qui résulteront de l’avilissement nécessaire de Comédiens serviles. […] Cette Actrice eut tout ce qu’il falait pour produire une illusion complette dans les Rôles de Jeune-fille, elle était timide & belle : elle a fait durant quelques années, avec mademoiselle Hus, l’ornement de la Scène Française. […] HUS, 1753 : Elle joue les Amoureuses ; & la beauté seule produit dans ces rôles une illusion flateuse.

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